Bannière en haut du site
L'actualité des professionnels en crèche

Covid-19 : Les micro-crèches demandent un soutien moral et financier

21 Mar 2020

Image de l'article Covid-19 : Les micro-crèches demandent un soutien moral et financier Le 17 mars dernier la CNAF a annoncé fournir une aide financière aux crèches publiques et privées pour pallier aux difficultés engendrées par l'épidémie de Covid-19. Suite à cette annonce, les gestionnaires de micro-crèches ont décidé de s'unir pour alerter massivement les pouvoirs publics.

Le REMi (Regroupement des Entreprises de Micro-crèches) est donc né et rassemble à ce jour 251 entreprises de micro-crèches représentant ainsi plus de 573 micro-crèches.

 

Quelles sont les contestations du REMi ?


La situation actuelle des micro-crèches et des familles accueillies est floue. Le REMi assure vouloir soutenir les professionnels de santé qui ne peuvent garder leur enfant pendant cette période. Cependant, les 2 865 salariés des membres du regroupement se disent "inquiets" et mettent parfois même "en doute les décisions de leurs gestionnaires, fragilisant l'équilibre des structures". Le REMi demande donc aux autorités de "clarifier les règles en vigueur parmi les nombreuses interprétations entendues dans tous les départements de France métropolitaine et les Dom-Tom".

Le REMi souhaite également un éclaircissement des conditions de facturations des familles accueillies. Il attend aussi une "confirmation du maintien du CMG (le Complément de libre choix du Mode de Garde) pour toutes les familles".

La Fédération Française des Entreprises de Crèches (FFEC) avait interpellé les pouvoirs publics sur la nécessité de faire bénéficier les micro-crèches des mêmes mesures d'aide que les crèches. Le REMi confirme son soutien à la FFEC.

Les gestionnaires indépendants de micro-crèches expliquent que sans aide de l'Etat, les entreprises vont dès le mois de mai "renoncer à ouvrir de nouvelles places de crèches, voire fermer leurs établissements, laissant près de 10 000 familles sans solution d’accueil". Ces fermetures impacteront également les 3 000 professionnels de la petite enfance qui se retrouveront probablement sans activités.

Dans le contexte actuel, tous les professionnels de la petite enfance œuvrent pour faire face à cette épidémie de Covid-19. Hormis les crèches réquisitionnées, les micro-crèches sont les seuls EAJE a être ouverts en masse. Le REMi demande donc aux autorités "de prendre position sans tarder".

Source : La lettre ouverte du Regroupement des Entreprises de Micro-crèches

Pour suivre l’évolution des mesures prises face à cette épidémie, rendez-vous sur le site du gouvernement.

 

 

 

388 vues totales, 2 aujourd'hui

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *