Dé-confinement : L’accueil des enfants après la crise
L’étude APEME (Accueillir la Petite Enfance dans le Monde d’Après) du site Les Pros de la Petite Enfance et du sociologue Pierre Moisset, s’est intéressée aux professionnels de l’accueil de la petite enfance et de leurs attentes vis-à-vis du « monde d’après ». Voici les premiers résultats :Plus de 12 000 personnes ont répondu à cette enquête lancée le 23 avril dernier. Le questionnaire appelait les professionnels à « formuler ce que vous souhaiteriez voir changer dans votre travail d’accueillant de la petite enfance ». Qu’ils exercent en structure collective ou individuelle, les répondants ont chacun exprimé leurs visions :
Un sentiment de sous-rémunération
Plus de 80% des répondants disent être sous-rémunérés et près de la moitié souhaiteraient gagner entre 200 et 400 euros de plus par mois en sortant de cette crise.
Ce sentiment de sous-rémunération peut être mis en parallèle avec le fait que 68% des répondants estiment que leur activité est essentielle à la société. Les professionnels demandent ainsi une rémunération à la hauteur de l’utilité de leur mission.
Des établissements plus petits et des taux d’encadrement plus élevés :
Les professionnels de l’accueil collectif plébiscitent des établissements plus petits. Pour 81% la taille idéale serait à 30 places et moins.
De plus, tous les professionnels demandent des taux d’encadrement plus élevés que la norme actuelle : 68% demandent un adulte pour trois enfants « non marcheur » et 53% demandent un adulte pour 5 enfants « marcheurs ».
Une plus forte reconnaissance de la municipalité envers les assistants maternels :
Cette enquête a révélé que selon les assistants maternels, la reconnaissance est particulièrement faible de la part de la collectivité locale. Les professionnels de cette branche d’activité demandent donc une prise en considération de leur métier.
Source : https://lesprosdelapetiteenfance.fr/formation-droits/les-politiques-petite-enfance/accueillir-la-petite-enfance-dans-le-monde-dapres
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