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La néophobie alimentaire

28 Feb 2019

Image de l'article La néophobie alimentaire Rien de plus facile que d’intéresser un enfant à un nouveau jeu. Mais quand il s’agit de lui faire découvrir de nouveaux plats, certaines résistances peuvent naître. Dans certains cas, il peut s’agir de néophobie alimentaire, un terme plutôt barbare pour une phase courante chez les enfants.

Définition et explications :

La néophobie alimentaire est la peur des nouveaux aliments. L’enfant va rejeter les aliments qu’il ne connait pas ou qui seront présentés de manières différentes de ce qu’il a connu.

Cette phase fait partie du développement de l’enfant, elle peut débuter dès 18 mois et toucher les enfants jusqu’à leur 8 ans. Le pic se situe principalement entre 2 et 3 ans.

La néophobie coïncide généralement avec la phase du « non ». C’est pourquoi il est important de savoir faire la différence entre une réelle peur, celle d’un aliment inconnu et un caprice (volonté de vouloir prendre le contrôle sur les adultes, phase qui n’apparait pas avant 3 ans en général).

Cette peur alimentaire s’explique par la recherche de sécurité : l’enfant refuse de prendre des risques avec des aliments qu’il ne connait pas. Les plus redoutés sont les légumes et parfois même les fruits.

Il n’y a pas lieu de s’inquiéter car comme le « non », cela finit par passer. Mais en attendant il faut aider l'enfant à surmonter sa crainte.

Les astuces pour faire passer les craintes et les refus :

L’appréciation d'un aliment se fera entre 8 et 14 expositions. C’est pourquoi il ne faut pas baisser les bras au premier refus.

  • Il faut être patient et proposer de façon répétée, mais espacée un même aliment afin de ne pas brusquer et écœurer l’enfant.

  • Pour répondre à son besoin de sécurité il faut présenter l’aliment de la même façon, ainsi l’enfant aura des points de repère et pourra se familiariser avec lui.

  • De manière plus ludique il faut également essayer d’intéresser l’enfant à l’aliment, faites lui découvrir sans qu’il n'ait besoin de le goûter immédiatement.


Par exemple, faites le participer à la préparation des repas. Si ce n'est pas possible essayer de lui faire toucher l’aliment sans le forcer, expliquez-lui quel bon plat sera préparé grâce à cet aliment et quels bénéfices il procurera à son corps et à sa croissance. Décrivez les saveurs de l’aliment pour faire marcher son imagination et sa curiosité.

  • Montrez l’exemple, même s’il refuse toujours de goûter, continuez de les cuisiner et mangez-les devant lui.

  • Mettez-le à la table d’enfants qui mangent sans problème l’aliment en question, ainsi il pourra être influencé dans le bon sens.

  • Choisissez des aliments de saison pour qu'ils soient plus savoureux.

  • N’hésitez pas à le féliciter lorsqu’il goûte l’aliment, même s’il ne s’agit que d’un tout petit bout.


 

Les erreurs à ne pas commettre :

Le chantage à la récompense : Cette solution connait ses limites.  L'enfant risque de ne plus vouloir manger sans que vous lui promettiez une récompense à la fin.

L’intimidation :« Tu ne quittes pas la table tant que tu n’as pas goûté. »

Contrairement à la première  solution, celle-ci ne peut-être que négative. En effet l’enfant se sentira incompris et sera complètement fermé à toute nouvelle tentative. Les futurs repas pourront alors devenir une source d’angoisse pour l’enfant.

 

Sources : www.parents.fr ; mangerbouger.be

 

 

 

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