Bannière en haut du site
L'actualité des professionnels en crèche

Les difficultés de recrutement dans la petite enfance

11 Sep 2019

Image de l'article Les difficultés de recrutement dans la petite enfance

Une multiplication du nombre de crèches et une pénurie des candidats.


Le secteur de la petite enfance est un marché continuellement en croissance : avec 758 000 naissances en 2018, la France reste le pays le plus fécond d'Europe.

Le nombre de projets de crèches mis en route en 2017 a augmenté de 34% par rapport à 2016 et nous assistons à l'apparition de structures porteuses de nouveaux concepts, telles que les crèches écologiques ou encore les crèches bilingues (cette dernière nécessitant une compétence supplémentaire pour le candidat).

Pourtant, les établissements d'accueil des jeunes enfants (EAJE) font face à des difficultés de recrutement, notamment pour le métier d'auxiliaire de puériculture ainsi que pour les éducateurs de jeunes enfants. Or, ces 2 catégories font l'essentiel des 40% diplômés dont la présence est indispensable pour l'ouverture d'une crèche.


Le coût de la formation et le nombre restreint d'école en France, notamment pour les auxiliaires de puériculture, est un des facteurs liés aux problèmes de recrutement : il existe moins de 130 établissements, dont la moitié relève du privé. Certains gestionnaires peinent à trouver des candidats et se retrouvent même plus nombreux que les élèves lors des interventions en classe.


Après l'obtention de leurs diplômes, certains décideront de travailler en crèche, mais d'autres feront le choix de la Protection Maternelle et Infantile (PMI), des hôpitaux ou encore de la maternité. Plusieurs possibilités réduisant de plus bel le nombre de candidats se présentant dans le secteur des crèches.



Un manque de reconnaissance envers les professionnels de la petite enfance.


Justine Muller, éducatrice de jeunes enfants, nous fait part lors de son précédent article : "Ce matin comme chaque matin, certains parents me diront en me confiant leur enfant « Amusez-vous bien ! Ça doit être sympa de jouer toute la journée ! »".

Ces métiers sont souvent mal interprétés par le public et il n'est pas rare de constater un mécontentement de la part des professionnels de la petite enfance.


De plus, ce secteur est touché par un important turn-over et les auxiliaires de puériculture sont vivement concernés. En matière de rémunération, la reconnaissance ne correspond pas toujours à la charge de travail effectuée et ce titre ne leurs permet pas d'évoluer professionnellement, sans l'obtention d'un nouveau diplôme.


Il devient alors difficile de susciter l'intérêt des jeunes et de créer des vocations, à partir d'un secteur souvent mal connu et peu valorisé.


Face à un manque de personnel qualifié certaines crèches ne peuvent ouvrir leurs portes. C'est notamment le cas en Hauts-de-Seine et en Seine-Saint-Denis, où le secteur de la petite enfance est le plus touché par cette pénurie.


Alors, quelles solutions faudrait-il proposer afin de pallier à ces difficultés ?


Sources


http://rebondir.fr/


https://www.liberation.fr/


https://www.franceinter.fr/

 

 

 

479 vues totales, 1 aujourd'hui

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *